La guerre à Gaza entre dans une nouvelle phase. L’Opération « Chariots de Gédéon » conduite par Israël ambitionne de prendre le contrôle intégral du territoire palestinien et de permettre aux dirigeants israéliens de proclamer une victoire totale. Au regard des moyens déployés et des objectifs annoncés, cette dernière phase renvoie encore un peu plus à des accusations graves envers Israël.
« Les Européens sont confrontés à des risques de complicité ou à minima de passivité et de laisser-faire face à des accusations de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et même de crimes de génocide. »
Les Européens sont, de fait, comme toute la communauté internationale, confrontés à des risques de complicité ou à minima de passivité et de laisser-faire face à des accusations de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et même des crime de génocide.
Au-delà des déclarations convenues et condamnations discrètes
Comme le rappelle Yannick Quéau, le directeur du GRIP, » ne rien faire pour les États européens reviendrait à participer de manière consciente à l’ affaiblissement du droit international dont ils se font par ailleurs les champions, en Ukraine ou en Afrique, notamment ».
Si les Européens agissent, force est de constater que c’est encore trop peu pour peser sur les événements. Pour Yannick Quéau, « si le ton monte, c’est encore peu au regard des enjeux humanitaires et l’absence de perspective de survie à court, moyen et long termes pour tous les Palestiniens de Gaza. »
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