– Les difficultés dans la mise en application du processus de paix ivoirien s’expliquent essentiellement par le manque de volonté politique des acteurs de la crise.
– Le pouvoir d’Abidjan utilise sa légitimité institutionnelle pour s’opposer aux réformes politiques prévues par les accords de paix.
– Les membres de l’opposition politique, jadis au pouvoir, partagent avec le régime actuel une partie des responsabilités de la crise.
– Les rebelles refusent de participer aux opérations de désarmement, leurs armes étant leur seule garantie de reconnaissance politique.
– La disponibilité importante en armes légères et de petit calibre en Côte d’Ivoire et dans la sous-région a contribué à l’accélération de la spirale violente et risque de menacer la réussite du programme de désarmement prévu par les accords de paix.
– Le gouvernement d’Abidjan a procédé, depuis le déclenchement de la crise, à une vaste campagne d’armement (44.15 milliards de francs CFA ont été dépensés dans ce domaine pour la période septembre 2002
– janvier 2004). Parmi les armes dernièrement achetées figurent également les avions de chasse et les hélicoptères de combat détruits au sol par l’armée française le 7 novembre 2004.
– Les forces internationales de maintien de la paix qui comptent sur un effectif d’environ 11.000 hommes sont soumises à trop de limites pour mener à bien leur mission.
– Suite à la destruction de l’aviation ivoirienne par représailles, la position de la France, dont les intérêts en Côte d’Ivoire restent colossaux, apparaît de plus en plus délicate.
– Nous terminons cette note par des recommandations adressées aux responsables ivoiriens, à la communauté internationale, aux organisations régionales africaines et à l’UE.
La paix s’éloigne de Côte d’Ivoire
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