Chers·ères ami·e·s du GRIP,

Après trois années tumultueuses ayant failli lui coûter la poursuite de ses activités, le GRIP se redresse même si tous les nuages sont loin d’être écartés. Si nous parvenons à surmonter les crises successives, c’est grâce à vous, donateur·trice·s, collaborateur·trice·s et autres partenaires publics privé·e·s. La liste de ceux et celles qui nous ont soutenus est trop longue pour vous citer tous et toutes, mais l’équipe du GRIP tient à vous adresser ses chaleureux remerciements.


READ THE LETTER IN ENGLISH. AND MAKE A DONATION


Une voix qui porte dans un contexte anxiogène

Ces longs mois de tumulte ont été l’occasion de mesurer à quel point la voix que porte le GRIP dans l’analyse des conflits et du commerce des armes et de ses dangers est appréciée. Cela bien au-delà de la Belgique. Depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022, les événements relatifs à l’actualité internationale se sont enchainés. Ils ont révélé la forte demande médiatique pour une expertise indépendante qui ne cède pas au simplisme et à la dangerosité des discours prônant le sacrifice d’une part toujours plus grande des ressources collectives au renforcement des moyens et des institutions militaires.

Dans ce contexte, les chercheur·se·s ont redoublé d’ardeur afin de répondre aux nombreuses sollicitations des journalistes, mais aussi d’associations et organisations non gouvernementales demandeuses d’une lecture critique des enjeux de la violence politique que ce soit en Europe, mais aussi en Afrique. À travers ses publications, conférences et interventions médiatiques, le GRIP porte dans l’espace public une remise en question devenue rare des options militaristes. Il le fait en conjuguant à la fois une expertise et une démarche plus didactique s’adressant aux citoyens en quête de compréhension.

La voix du GRIP questionne ainsi ouvertement les postures militaristes qui, loin de répondre aux priorités collectives, s’orientent vers des actions parfois dangereuses et souvent en décalage avec les aspirations des citoyen·ne·s inquiets·ètes du réchauffement climatique, du retour de la guerre en Europe, de la crise énergétique et de la vie chère.

Une nouvelle génération prend la barre

Ces derniers mois une nouvelle génération de chercheur·se·s a remplacé une plus ancienne partie à la retraite. La motivation de cette relève est à la hauteur de son potentiel et des défis évoqués plus haut, comme de ceux qui s’annoncent pour les prochaines années. C’est votre soutien qui leur a permis de se joindre à l’équipe et de reprendre le flambeau avec enthousiasme. Le GRIP aura certainement encore besoin de vous dans un contexte où les défis qui l’attendent ne font qu’accentuer la pertinence de son mandat social.

Si notre situation est plus stable aujourd’hui, le manque chronique de personnel et de moyens financiers nous limite dans le choix et le nombre des travaux et des interventions que nous souhaitons réaliser.

Des ressources complémentaires sont indispensables pour :

  • Renforcer notre recherche indépendante en faveur de la paix et du désarmement ;
  • Augmenter l’impact de nos analyses en permettant un public élargi de citoyen·ne·s d’accéder à une information critique et rigoureuse en langue française ;
  • Décliner nos travaux en podcasts et matériels vidéo clairs et didactiques, en conférences virtuelles et en formats adaptés à une diffusion sur les réseaux sociaux ;
  • Dégager du temps pour continuer de former une relève pour faire face aux défis de demain.

Pour relever ces défis, nous avons encore besoin de votre aide.

Grâce à votre soutien, nous avons pu cette année :

  • Maintenir la confiance de nos débiteurs ;
  • Préserver les emplois et le potentiel du GRIP en matière de recherche ;
  • Renouveler une partie de notre matériel informatique et de notre mobilier.

Dans les prochains mois, nous allons :

  • Développer de nouvelles manières de communiquer afin de mieux assurer leur diffusion ;
  • Acquérir et maitriser le matériel nécessaire à la réalisation de podcasts audio et vidéo ;
  • Poursuivre le renouvellement du matériel informatique indispensable à notre travail.

Grâce à votre contribution, nous resterons cette organisation unique, mariant recherche et éducation permanente, conjuguant rigueur et action en faveur d’un monde plus juste, moins armé et plus sûr.

Aidez le GRIP à assurer son redressement. Faites un don.

Versez votre don sur le compte IBAN : BE87 0001 5912 8294 avec la mention « soutien GRIP »[1]. Mieux encore, devenez « donateur régulier » à l’aide d’un ordre permanent (ou sur https://www.grip.org/je-donne-2/). D’ores et déjà, nous vous remercions infiniment pour votre généreux soutien.

Avec tout notre engagement,

 

                                                                     

Yannick Quéau, directeur du GRIP

[1] Pour tout don de 40 € minimum (3,5€/mois), vous en récupérez 45 % l’an prochain sous la forme d’une réduction d’impôt. Ainsi, 40€ ne vous coûtent réellement que 22€. L’attestation vous parviendra courant mars 2023.

GRIP_Appel-aux-dons-novembre-2022-def

Plus de publications

Yannick Quéau est directeur-adjoint du GRIP et directeur de la recherche.

Ses sphères d’expertise couvrent la sécurité internationale, les relations transatlantiques en matière de défense, les aspects industriels, stratégiques et économiques du commerce des armes, qu’elles soient classiques ou nucléaires, ainsi que les règles de contrôle qui les encadrent. Il est l’auteur de nombreuses analyses et rapports sur ces sujets qu’il couvre également par le biais de conférences.

Depuis 2018, il est membre du comité éditorial de l’ATT Monitor, un projet de Control Arms qui évalue de manière indépendante les modalités de mise en œuvre du Traité sur le commerce des armes des Nations unies.

Il est par ailleurs à l’origine de la création du Fonds de dotation Open source intelligence on politics (OSINTPOL, Paris) qui a pour mandat de soutenir la recherche en science politique.

Yannick Quéau a auparavant travaillé au sein du Groupe de recherche sur l’industrie militaire et la sécurité (GRIMS, Montréal) et été rattaché à l’Observatoire de l’économie politique de la défense (OEPD, Montréal).

Il a aussi officié comme analyste au Technopole défense et sécurité à Valcartier (Québec, Canada), plus précisément, au Bureau de commercialisation et d’intelligence des marchés, ainsi que comme enseignant pendant 3 ans pour le compte du ministère de la Défense du Canada à Saint Jean-sur-Richelieu (Canada).

Il a enseigné épisodiquement comme chargé de cours à l’université du Québec à Montréal (UQAM), à l’université Paris 2 Panthéon-Assas et à Sciences Po Paris. Yannick Quéau est diplômé de l’UQAM (Canada) et de l’université de Bradford (Royaume-Uni).