Le prix Nobel de la paix 2024 a été attribué le 11 octobre à l’organisation japonaise Nihon Hidankyo pour son combat contre l’arme atomique. Ce choix est en résonance avec les conflits actuels. Cela parait de manière plus évidente pour le conflit russo-ukrainien où la menace nucléaire est régulièrement agitée par Moscou. Toutefois, cela concerne aussi les conflits au Moyen-Orient, Israël, mais aussi les autres pays de la région, particulièrement l’Iran (qui conserve une ambition nucléaire) et d’autres pays de la région soucieux du risque de prolifération nucléaire. Yannick Quéau, directeur du GRIP, a répondu aux questions de Jim Nejman pour LN24.

 

Photo : Jørgen Watne Frydnes remettant le prix Nobel de la paix à Terumi Tanaka, Shigemitsu Tanaka et Toshiyuki Mimaki lors de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix 2024 à l’hôtel de ville d’Oslo, en Norvège, le 10 décembre 2024 – crédit : Jay Dixit, Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0, certains droits réservés.

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Yannick Quéau est directeur-adjoint du GRIP et directeur de la recherche.

Ses sphères d’expertise couvrent la sécurité internationale, les relations transatlantiques en matière de défense, les aspects industriels, stratégiques et économiques du commerce des armes, qu’elles soient classiques ou nucléaires, ainsi que les règles de contrôle qui les encadrent. Il est l’auteur de nombreuses analyses et rapports sur ces sujets qu’il couvre également par le biais de conférences.

Depuis 2018, il est membre du comité éditorial de l’ATT Monitor, un projet de Control Arms qui évalue de manière indépendante les modalités de mise en œuvre du Traité sur le commerce des armes des Nations unies.

Il est par ailleurs à l’origine de la création du Fonds de dotation Open source intelligence on politics (OSINTPOL, Paris) qui a pour mandat de soutenir la recherche en science politique.

Yannick Quéau a auparavant travaillé au sein du Groupe de recherche sur l’industrie militaire et la sécurité (GRIMS, Montréal) et été rattaché à l’Observatoire de l’économie politique de la défense (OEPD, Montréal).

Il a aussi officié comme analyste au Technopole défense et sécurité à Valcartier (Québec, Canada), plus précisément, au Bureau de commercialisation et d’intelligence des marchés, ainsi que comme enseignant pendant 3 ans pour le compte du ministère de la Défense du Canada à Saint Jean-sur-Richelieu (Canada).

Il a enseigné épisodiquement comme chargé de cours à l’université du Québec à Montréal (UQAM), à l’université Paris 2 Panthéon-Assas et à Sciences Po Paris. Yannick Quéau est diplômé de l’UQAM (Canada) et de l’université de Bradford (Royaume-Uni).