Traditionnellement, le Moyen-Orient est une destination privilégiée des exportations mondiales d’armement. Cette région est en effet très demandeuse de nouveaux matériels militaires et bénéficie d’importantes liquidités grâce aux revenus pétroliers.
Depuis des décennies, la Belgique, presque uniquement par le biais des exportations wallonnes, est parvenue à se créer une place dans ce marché particulier, notamment en tissant des relations commerciales soutenues avec un des États de la région, l’Arabie saoudite.
Pourtant, ces transferts belges, comme ceux des autres États, suscitent de nombreuses interrogations, notamment concernant l’utilisation non souhaitée qui pourrait être faite des armes exportées, comme la répression interne ou le risque qu’elles soient détournées par des groupes terroristes.
Les transferts d’armes belges vers le Moyen-Orient
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Cédric Poitevin est chercheur associé au GRIP. Il a été chef de projet « Armes légères et transferts d’armes » et directeur adjoint du GRIP.
Ses recherches ont porté sur la prolifération des armes légères et de petit calibre et de leurs munitions ainsi que sur les transferts d’armements conventionnels. Il a étudié plus particulièrement le contrôle des transferts internationaux, le contrôle de l’utilisation finale, le courtage, les trafics ainsi que le marquage et traçage des armes. Il a une connaissance étendue des dynamiques nationales et régionales et des initiatives pour contrôler les armes légères en Afrique subsaharienne, particulièrement en Afrique centrale et Afrique de l’Ouest. Il travaille également sur les réglementations européennes de contrôle des exportations d’armements et leur mise en oeuvre par les Etats membres.











