Alors que tous les regards des dirigeants occidentaux sont rivés sur la Syrie, la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et ses millions de victimes ne semblent pas bénéficier de la même attention de la part de nos décideurs et faiseurs d’opinion. Est-ce l’effet de la lassitude face à un interminable conflit? Après dix-sept ans de guerre à intensité variable, peu d’évolutions notables sont perceptibles: le gouvernement congolais semble incapable de maîtriser la situation dans une région située à plus de mille kilomètres de sa capitale, des groupes armés en profitent pour prendre le contrôle des ressources minières et des axes de communication, et la population continue à vivre dans une insondable misère. Tandis qu’une petite élite, basée au Congo, dans les états voisins ou dans les pays industrialisés, ne cesse de s’enrichir de manière éhontée…

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Le cancer des groupes armés au coeur de l’instabilité au CongoNDG-2013-3 sitepdf

 

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Georges Berghezan était chercheur de 2000 à 2022.Après avoir travaillé au GRIP durant les années 1980, Georges Berghezan y est revenu au début des années 2000. Il concentre depuis ses activités sur les nombreux conflits « post-guerre froide », particulièrement en Afrique subsaharienne, et sur les outils servant à les mener, les armes légères et de petit calibre, dont l’utilisation et les transferts commencent seulement à être quelque peu réglementés. C’est donc autour de ces deux problématiques – Afrique et armes légères – que Georges Berghezan menait la plupart de ses activités.