Crédit photo : Rebelles syriens et soldats turcs après la capture de la colline de Bursaya, lors de la bataille d'Afrine, le 29 janvier 2018. Wikimedia Commons Qasioun News Agency

Cette note d’analyse a pour but d’étudier les déploiements militaires de la Turquie à l’étranger. Dans une note précédente, il était question des opérations effectuées dans le cadre de missions multilatérales (OTAN, UE, ONU…) ou d’accord bilatéraux avec les autorités légales des États concernés.

Cette note, en revanche, traite des interventions extérieures de la Turquie effectuées sans l’accord des gouvernements concernés, voire en opposition avec eux. Autrement dit, ces opérations pourraient être assimilées à des occupations militaires. De la plus ancienne à la plus récente, il s’agit des déploiements à Chypre, en Irak et en Syrie, opérés sans le consentement des gouvernements au pouvoir à Nicosie, Bagdad et Damas.

Ces opérations, qui s’inscrivent dans la durée (le début de l’occupation du nord de Chypre date de 1974 !), posent bien entendu de sérieux problèmes au regard du droit international, puisqu’elles violent la souveraineté et l’intégrité territoriale de trois États internationalement reconnus.

Crédit photo : Rebelles syriens et soldats turcs après la capture de la colline de Bursaya,
lors de la bataille d’Afrine, le 29 janvier 2018. Wikimedia Commons Qasioun News Agency

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