Troupes françaises à l’assaut du « camp des rochers » lors de l’Opération Serval.
Depuis la fin du mois de septembre, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué deux attentats à la voiture piégée, à Tombouctou contre l’armée malienne et à Tessalit contre des Casque bleus tchadiens, ainsi que l’enlèvement et l’assassinat de deux journalistes français à Kidal. Près d’un an après le lancement de l’opération Serval au Mali, ce regain d’activisme démontre la capacité de résilience du groupe djihadiste. Pourtant, le dispositif militaire français, soutenu par la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) et des unités maliennes, a considérablement affaibli l’organisation terroriste. Alors que les soldats maliens et les troupes de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) prennent peu à peu le relais sur le terrain, la reprise des activités terroristes d’AQMI au Nord-Mali pose la question des conséquences de l’opération Serval sur ses capacités et sa faculté à se réorganiser et se redéployer dans l’espace sahélien…
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Que reste-t-il d’AQMI au Nord-Mali ?
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Fonctionnaire international aux Nations unies, Marc Mémier a travaillé durant huit ans (2012-2020) sur les questions politiques et de sécurité pour différentes agences de l’ONU (ONUDC, HCDH, PNUD). Il a d’abord été basé en Afrique centrale (République du Congo) puis en Afrique de l’Ouest (Sénégal, pays du G5 Sahel) de 2012 à 2018 avant de rejoindre le siège de l’ONUDC à Vienne (Division de la lutte contre le terrorisme). Basé à Vienne, il a travaillé pendant deux ans (2018-2020) dans six pays des Balkans occidentaux, gérant le programme régional de l’ONUDC visant à lutter contre le retour des combattants terroristes étrangers depuis la Syrie et l’Irak.













