En raison de sa situation géostratégique, au carrefour de plusieurs foyers déstabilisateurs, le Niger connaît, depuis quelques années, une multiplication de bases militaires occidentales, principalement françaises et états-uniennes. Le pays est devenu en effet la base arrière de l’opération Barkhane, ainsi qu’une plateforme d’observation des États-Unis dans une région minée par plusieurs insurrections, la plupart à caractère djihadiste. Cependant, ces déploiements passent mal auprès de la population et de l’armée nigériennes, habituées à ne pas déléguer leurs instruments de défense à l’extérieur et attachées à la souveraineté de leur pays.
Georges Berghezan était chercheur de 2000 à 2022.Après avoir travaillé au GRIP durant les années 1980, Georges Berghezan y est revenu au début des années 2000. Il concentre depuis ses activités sur les nombreux conflits « post-guerre froide », particulièrement en Afrique subsaharienne, et sur les outils servant à les mener, les armes légères et de petit calibre, dont l’utilisation et les transferts commencent seulement à être quelque peu réglementés. C’est donc autour de ces deux problématiques – Afrique et armes légères – que Georges Berghezan menait la plupart de ses activités.











