La violence armée reste encore aujourd’hui un véritable fléau sociétal en Amérique latine, au cœur duquel les armes à feu jouent un rôle essentiel, mortel. De nombreux États de la région souffrent d’un taux élevé de violence armée aussi haut, voire même plus, que des pays pourtant affectés par une guerre. Bien que leur abondance soit relative par rapport au nombre d’armes à feu dans le monde, ces armes circulent et se jouent des frontières au détour de multiples détournements, dont les formes les plus courantes sont le détournement à partir du marché civil des armes, des stocks militaires et policiers.
Détournements et trafics d’armes en Amérique latine
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Virginie Moreau est chercheure au GRIP dans l’unité de recherche « Armes légères et transferts d’armes » depuis 2008. Ses recherches portent sur le renforcement des contrôles des transferts d’armes. A cet égard, elle travaille en particulier sur le Traité sur le commerce des armes, le contrôle du courtage en armes et le contrôle des embargos sur les armes des Nations unies et de l’Union européenne. Ses travaux portent également sur les contrôles post-exportations et sur la détention des armes par les civils.
Elle est diplômée en Sciences politiques de l’Université catholique de Louvain (UCL) et détient un Master européen en Actions humanitaires internationales (NOHA).