Depuis 2020, les tensions entre la Grèce et la Turquie en Méditerranée orientale se sont exacerbées à la suite de la découverte d’importantes ressources énergétiques. Les États membres de l’Union européenne ne semblent pas s’accorder sur une réponse à apporter à ce différend qui oppose un État membre – la Grèce – et un État allié de l’Union et membre de l’OTAN – la Turquie. Cette Note d’Analyse montre que parmi les facteurs pouvant expliquer les dissensions entre les pays membres de l’Union européenne, il convient de prendre en compte les marchés des armements. Elle rappelle que la Grèce et la Turquie représentent des clients importants pour les industries de défense européennes, ce qui amène les États membres de l’UE fournissant des armes à l’une ou l’autre des parties, quand ce n’est pas aux deux, à faire assez peu de cas de la Position commune européenne 2008/944/PESC adoptée le 8 décembre 2008 et énonçant pourtant huit critères devant être respectés par les États membres lors de l’exportation de matériel militaire.

Légende carte : Conflits des ZEE en mer méditerranée. En bleu : zone revendiquée par la Grèce et Chypre; en rouge : zone revendiquée par la Turquie. Par Future Perfect at Sunrise, traduit par SyntaxTerror — File:Eastern Mediterranean EEZ conflicts.svg, CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=100770316

Crédit photo : Par HG32 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15889217

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