Tensions en Ukraine : quel rôle pour la Belgique dans l’Otan en cas de conflit ? (La Meuse)

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Tensions en Ukraine : quel rôle pour la Belgique dans l’Otan en cas de conflit ? (La Meuse)
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31/01/2022 Toute la journée

Yannick Quéau a été interrogé par La Meuse à propos du rôle de la Belgique dans l'Otan au sujet des tensions en Ukraine.

Voici la retranscription de l'article :

"Repères

Tensions sur l’Ukraine: quel serait le rôle de la Belgique dans l’Otan

Tout en préparant de nouvelles sanctions contre la Russie, les États-Unis et leurs alliés de l’Otan ont saisi le Conseil de sécurité des Nations Unies sur la crise ukrainienne.

Y.H.

Ce lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit sur la crise ukrainienne à la demande des États-Unis et de leurs alliés de l’Otan afin de dissuader Moscou d’envahir son voisin. Ce mardi, les chefs des diplomaties américaine, Anthony Blinken, et russe Sergueï Lavrov, s’entretiendront par téléphone. La Russie est accusée depuis la fin 2021 d’avoir massé jusqu’à 100.000 soldats à la frontière en vue d’une attaque. Dimanche, Kiev a appelé Moscou à retirer ses troupes.

Parallèlement à des voies diplomatiques, l’Amérique prépare de nouvelles sanctions contre la Russie. La Belgique fait partie de l’Otan. Quel sera son rôle si la situation dégénère un peu plus? Nous avons posé la question à Yannick Quéau, directeur du GRIP, le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité. «L’Ukraine ne fait pas partie de l’Otan. Le principe d’automaticité d’aide prévu dans l’article 5 de l’Alliance n’intervient pas», précise d’emblée notre interlocuteur.

Mais si l’Otan devait s’impliquer davantage? «Personne ne veut vraiment croire à un conflit. Cela dit être même d’une alliance militaire entraîne des implications, des gestes à poser en conséquence. N’oublions pas que la Belgique accueille le siège de l’Otan. C’est important pour de plus grands pays d’avoir une coalition d’États en vue de légitimer leurs actions».

«En fait, nous sommes dans une partie de poker menteur. Il s’agit d’instiller le doute dans l’esprit de l’autre partie quant à de possibles réactions, mais sans dévoiler la ligne rouge à ne pas franchir, ni dire ce que l’on ferait», conclut Yannick Quéau."

Lisez l'article en ligne (l'article est payant).

Crédit photo: @LaMeuse