En 1972, est entrée en vigueur la Convention sur les armes biologiques (CABT) qui instaure le premier régime international d’interdiction d’une catégorie entière d’armes. En 2001, ce régime a été dramatiquement fragilisé par le retrait des Etats-Unis des négociations qui visaient à mettre en place un régime de vérification de l’application de la Convention sur les armes biologiques (CABT).
Pourtant, ce régime a plus que jamais besoin d’être renforcé étant donné les nouveaux défis qui sont apparus ces dernières années : d’une part, la menace potentielle qu’un Etat ou qu’une organisation terroriste cherche à perpétrer un attentat biologique à grande échelle et d’autre part, les perspectives ouvertes par les biotechnologies en matière de recherche et développement de nouvelles armes biologiques. La tenue, en novembre et décembre 2006, de la sixième Conférence de révision de la CABT devrait être l’occasion pour les Etats parties de relancer le processus de renforcement du régime international de contrôle de l’armement biologique.
Contrôle de l’interdiction des armes biologiques : un état des lieux
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Cédric Poitevin est chercheur associé au GRIP. Il a été chef de projet « Armes légères et transferts d’armes » et directeur adjoint du GRIP.
Ses recherches ont porté sur la prolifération des armes légères et de petit calibre et de leurs munitions ainsi que sur les transferts d’armements conventionnels. Il a étudié plus particulièrement le contrôle des transferts internationaux, le contrôle de l’utilisation finale, le courtage, les trafics ainsi que le marquage et traçage des armes. Il a une connaissance étendue des dynamiques nationales et régionales et des initiatives pour contrôler les armes légères en Afrique subsaharienne, particulièrement en Afrique centrale et Afrique de l’Ouest. Il travaille également sur les réglementations européennes de contrôle des exportations d’armements et leur mise en oeuvre par les Etats membres.










