Les chercheurs du GRIP ont répondu aux questions de plusieurs médias au sujet des attaques de drones en Ukraine, des incursions d’avions et de drones russes au-dessus dans l’espace aérien de pays de l’Union européenne et de l’OTAN et des survols par des drones d’infrastructures sensibles dans ces pays.
Dans le cadre d’un article publié par la RTBF le vendredi 3 octobre, Yannick Quéau, directeur du GRIP, a été interrogé sur les frappes de drones russes contre les villes ukrainiennes. Il a rappelé le lien entre l’intensification de ces attaques et l’accélération de la production de ces drones à bas coût par la Russie.
Dans un entretien au journal Le Soir publié le même jour, Yannick Quéau a exposé les questions politiques et stratégiques que pose l’implication de la Russie dans plusieurs violations de l’espace aérien de pays membres de l’OTAN.
Dans un reportage diffusé par RTL le dimanche 5 octobre, Samuel Longuet, chercheur au GRIP, est aussi revenu sur les difficultés à trouver des moyens de lutte anti-drone efficients. Il a notamment rappelé l’importance de la maîtrise des coûts de neutralisation lorsque l’on vise des drones coûtant eux-mêmes relativement peu cher.
Yannick Quéau et Samuel Longuet ont aussi été interrogés pour un article publié par Le Vif le lundi 6 octobre, consacré à la préparation de la Belgique à la lutte anti-drone. Ils ont souligné les différences entre d’une part la lutte anti-drone dans un contexte de conflit armé, comme en Ukraine, et d’autre part le contrôle des différentes zones de l’espace aérien belge.