Crédit photo de couverture : Porte de la prison de Ndolo, DAUDI MUTAYUBARA Chase CC BY-SA 3.0

La gouvernance des prisons en RDC est marquée par des lacunes structurelles et des violations des droits fondamentaux des détenus. Cette note d’analyse étudie les prisons de Makala, Kasapa et Ndolo pour souligner les multiples défis auxquels fait face le système pénitentiaire congolais entre surpopulation chronique, corruption, conditions de vie inhumaines et absence de programmes efficaces de réinsertion. Malgré les efforts récents du ministère de la Justice pour désengorger ces établissements, la crise humanitaire et sécuritaire persiste, alimentée par des pratiques de gestion archaïques. La surpopulation carcérale atteint des proportions alarmantes, dépassant parfois six fois les capacités initiales des prisons, aggravant la propagation de maladies et les inégalités entre détenus fortunés et démunis. L’absence d’alternatives à l’incarcération et le manque de suivi des libérations conditionnelles accentuent les récidives, mettant en péril la sécurité publique. Face à ces réalités, cette note propose des solutions concrètes pour une réforme ambitieuse et durable du système carcéral, notamment à travers la construction d’infrastructures modernes, la formation du personnel pénitentiaire et une mobilisation accrue des ressources pour respecter les droits de la personne.

Crédit photo de couverture : Porte de la prison de Ndolo, DAUDI MUTAYUBARA Chase CC BY-SA 3.0

Vous pouvez consulter le pdf : La gouvernance carcérale en République démocratique du Congo : une fenêtre sur les prisons de Makala, de Kasapa et de Ndolo

Crédit photo de couverture : Porte de la prison de Ndolo, DAUDI MUTAYUBARA Chase CC BY-SA 3.0

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Chase Mutayubara Daudi  est Magistrat civil du Ministère public et spécialiste en sécurité intérieure. Il est également chercheur associé au Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la sécurité (GRIP/Bruxelles) et doctorant en criminologie. Diplômé de l'École de criminologie de l'Université de Lubumbashi, il a mené des enquêtes sur la perception communautaire de la sécurité dans trois provinces de la RDC (Kinshasa, Kongo-Central et Ituri) en tant que consultant pour le compte de la Commission nationale de contrôle des ALPC et de réduction de la violence armée, structure technique du ministère de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières. Ses recherches couvrent également les politiques publiques de sécurité et le droit électoral.