À l’issue de la crise qui a suivi les élections présidentielles de 2010, le président Alassane Ouattara a mis en place une Commission dialogue vérité et réconciliation en Côte d’Ivoire. Au bout de trois années, cet instrument de justice transitionnelle a conclu ses activités par la remise d’un rapport aux autorités ivoiriennes le 15 décembre 2014. Des attributions trop ambitieuses et incomprises des populations et une incapacité à traduire par des politiques concrètes les discours prônant le besoin de rassemblement semblent ne pas avoir permis à cette institution de mener à bien la mission qui était la sienne, à savoir œuvrer à la réconciliation et renforcer la cohésion sociale.
Daniel Neil Lopes, Docteur en science politique diplômé de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, est chercheur associé au GRIP. Titulaire d’un Master en Sécurité globale, ses recherches portent principalement sur la réconciliation, la médiation, les processus de sortie de conflit et de consolidation de la paix, principalement en Afrique subsaharienne.
Également détenteur d’une maitrise en droit public option Relations internationales, il est actuellement chargé d’enseignement au sein de la faculté de droit de l’Université de Bordeaux où il participe en outre, en qualité d’assistant de recherche, à un projet international. Piloté par la Chaire de recherche du Canada sur la diversité juridique et les peuples autochtones (Université d’Ottawa), ce projet regroupant plusieurs universités a pour thème « État et cultures juridiques autochtones : un droit en quête de légitimité ».













