Crédit photo : Lancement de l'opération de révision de la liste électorale à Yamoussoukro (source : CEI)

Si l’Afrique de l’Ouest reste la destination privilégiée des missions d’observation électorale de l’UE, les observateurs européens n’iront pas en Côte d’Ivoire pour les présidentielles prévues le 25 octobre 2015. Ils étaient pourtant sur place lors du scrutin précédent, en 2010. Aussi, cette décision en aura surpris plus d’un.

Pour appréhender les motivations d’un tel choix, cette note analyse trois aspects du processus électoral ivoirien : le fonctionnement de la Commission électorale indépendante, la rédaction de la liste électorale et la traçabilité des résultats. Ces trois prismes seront ensuite mis en adéquation avec les critères habituellement pris en compte par l’UE lorsqu’elle doit décider du déploiement d’une mission. L’objectif étant de déterminer si le choix de ne pas être présent en Côte d’Ivoire en 2015 est vraiment pertinent.

 

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Federico Santopinto est spécialisé dans l’intégration européenne en matière de défense et de politique étrangère. A ce titre, il suit aussi les politiques de coopération au développement de l’UE utilisées à des fins de prévention et de gestion des conflits. Dans ce cadre, il a mûrit une longue expérience de terrain en qualité d’observateur électoral de long terme pour l’UE et l’OSCE dans les pays en situation post-conflit, notamment en Afrique.